mercredi 30 juin 2010

Des primes aux préfets ...

Des primes aux préfets et sous-préfets les plus méritants
Article paru dans le monde du 28 Juin 2010
Les primes aux résultats "en fonction de critères édictés par le gouvernement en matière de sécurité publique, routière ou d'aide à l'emploi" sont versées "très discrètement" aux préfets et aux sous-préfets depuis fin 2009, révèle lundi Le Parisien. 

lundi 28 juin 2010

Lancement de l’enquête RTT et CET du SNPHAR

Le SNPHAR lance une nouvelle enquête en ligne. Cette fois, le thème est la réduction du temps de travail (RTT) et compte épargne temps (CET).
Quelques minutes de votre temps pour contribuer à leur analyse de cette bombe à retardement sanitaire, qui s’est reconstituée depuis 2007 et va bientôt exploser. Pour accéder à l'enquête, cliquez ici : Accéder à l'enquête.

Retrouvez également l'analyse détaillée de leur enquête sur le statut de PH de novembre 2009.

mercredi 23 juin 2010

Impact des mesures envisagées sur la retraite des PH ?

Communication de la CPH
Suite à l’avant-projet de réforme des retraites, quel sera l’impact des mesures envisagées par le Gouvernement sur la retraite des PH ?

L’avant-projet de réforme des retraites, présenté par Eric Woerth le 16 juin 2010, modifie les « bornes » d’âge de la retraite en particulier, l’âge légal de départ à la retraite, l’âge d’obtention du taux plein et la durée de cotisation, tout en réduisant le problème de la reconnaissance de la pénibilité à une incapacité médicalement constatée.
L’âge légal de départ à la retraite sera porté à 62 ans en 2018, contre 60 ans actuellement, par une augmentation progressive de 4 mois par an à partir du 1er juillet 2011. Ce report ne concernera que les personnes nées à partir du 1er juillet 1951 ; pour la génération 1951 (née après le 1er juillet) l’âge légal sera donc de 60 ans et 4 mois, pour la génération 1952 (née à partir du 1er janvier) de 60 ans et 8 mois, jusqu’à arriver à 62 ans pour la génération née en 1956.
Le report de l’âge légal n’amputera pas la retraite des PH, mais pénalisera ceux qui auraient souhaité cesser plus tôt leur activité professionnelle.
L’âge d’obtention du taux plein (âge à partir duquel toute décôte s’annule), actuellement fixé à 65 ans, évoluera au même rythme que l’âge légal de départ mais à compter du 1er juillet 2016 (1/07/2011 + 5 ans) pour atteindre 67 ans en 2023.
Les PH qui feront valoir leurs droits à la retraite avant cette nouvelle limite, sans avoir validé le nombre de trimestres nécessaires à l’obtention du taux plein, verront leur retraite minorée.
L’allongement de la durée de cotisation, décidé par la loi Fillon, de 160 trimestres en 2008 à 164 trimestres en 2012, se poursuit avec un ajout d’un trimestre en 2013, soit 165 trimestres (alors que cette durée de cotisation n’était prévue qu’en 2016). La borne de 166 trimestres reste envisagée pour 2020.
Cet allongement entraînera une minoration des retraites pour tous ceux qui n’auront pas atteint le « taux plein », un trimestre manquant réduisant la retraite de 50 € net mensuel environ.
Quant à la reconnaissance de la pénibilité liée à l’exercice professionnel, elle est limitée à un dispositif individuel très restrictif pour les seuls assurés justifiant d’un taux d’incapacité au moins égal à 20 %, ayant donné lieu à l’attribution d’une rente pour maladie professionnelle ou accident du travail. Les salariés concernés pourront partir à la retraite à 60 ans, au taux plein, même s’ils n’ont pas validé le nombre de trimestres nécessaires.
Le gouvernement a donc refusé d’accepter le principe d’une pénibilité liée à l’exposition à des risques professionnels : port de charges lourdes, environnement pénible, travail de nuit et horaires décalés.

On sait déjà que la réforme de l'Ircantec de 2008 détériorera de plus de 30% le niveau des pensions pour les plus jeunes d'entre nous. Ce qui est totalement inacceptable et nous réclamons depuis 2 ans des mesures compensatoires. Cet avant-projet de réforme 2010 ne peut qu'aggraver la situation avec à la clé  de nouvelles baisses des retraites des Praticiens Hospitaliers.



A lire :Présentation de la réforme des retraites – Dossier de presse


lundi 21 juin 2010

Que reste-t-il de notre statut ?

Pour rappel et pour ceux qui auraient oublié que nous serons largement impactés par l'ensemble des mesures relatives à la réforme des retraites (cela ne prends pas en compte le nouveau dispositif en cours d'élaboration) : RETRAITE DES PH : travailler plus longtemps et cotiser plus pour gagner moins ...

Que reste-t-il de notre statut après tout cela ?

Je vous rappelle que nous sommes dans une dynamique inquiétante avec remise en cause systématique de tout ce qui faisait notre statut (nomination des PH, possibilité de nous mettre en recherche d'affectation au CNG, pression liée à la T2a, personnalisation du pouvoir en faveur des administratifs, mise en oeuvre d'une politique hôpital-entreprise, etc.)

Les contre-parties ?
  • Défiscalisation des heures supplémentaires ? Quand les infirmières de notre hôpital sont rémunérées jusqu'à plus de 400 euros en heures sup !!!!
  • Respect des directives sur le temps de travail et temps additionnel ? Ya pas d'budget !!
  • RTT ? Nous en sommes à un cumul collectif d'1,5 millions jours que l'on arrivera bien à négocier quelque dizaines d'euros.

Il ne faudra pas compter sur la pénibilité de notre travail. Elle ne sera jamais prise en compte malgré les études réalisées par les médecins du travail. Nous nous situons au niveau du cadre moyen ce que nous sommes devenus d'ailleurs.

C'est avec un certain cynisme que l'on ne cesse de nous déléguer des taches administratives sans compensation du temps médical. Tout le monde le sait, nous manquons plus d'administrateurs que de personnel médical dans nos hôpitaux. Nos responsables ont réussi en quelques années à nous mettre à terre. Nous devons produire plus sans maîtrise des moyens ni des flux. Nous travaillons constamment dans la double contrainte et les exigences sont de plus en plus importantes. Nous avons changé de système de santé. A nous de proposer une alternative en rapport avec notre statut et notre éthique de PH !

Si nous restons silencieux nous serons tenus aussi responsable de la dérive du système. Toute atteinte à l'éthique médicale doit être combattue avec force et vigueur. Nous devons nous attacher à remplir nos taches médicales avant tout. Il faut nous concentrer sur le projet médical et dénoncer toute entrave à sa réalisation avant de faire de la gestion administrative contre-productive et chronophage. Évaluons notre charge de travail et exigeons les contreparties en conséquence. Un sursaut est indispensable. La politique actuelle ne vise qu'à nous isoler et nous diviser (effet pervers de la T2a et la personnalisation du pouvoir).

Soyez vigilants et pro-actifs.


A bientôt Bruno

Les dangers du corporatisme

Extrait d'une publication de l'OCDE datant de 1996 :
"Avant même d’être confronté à des déséquilibres macro-économiques, tout gouvernement a intérêt à prendre des mesures qui rendront l’ajustement politiquement moins risqué. [...]
Les dangers du corporatisme

L’autre obstacle tient au corporatisme. Plus il existe des groupes d’intérêt puissants et bien organisés, plus la marge de manoeuvre du gouvernement est réduite. Celui-ci sera incapable d’appliquer des mesures indispensables, même s’il dispose d’une majorité parlementaire dans un régime démocratique et veut ajuster avant la crise financière. L’histoire récente de pays développés comme la France et l’Italie montre d’ailleurs que les PED n’ont pas le monopole des corporatismes. Ce problème se pose surtout dans les entreprises parapubliques, auxquelles, souvent, le gouvernement veut supprimer les subventions afin de réduire le déficit budgétaire. Cette coupure entraîne inévitablement des baisses
de salaire et parfois des licenciements. Si ces entreprises appartiennent à des secteurs clés (énergie, transports ou mines, lorsque les exportations minières sont la première source de devises) et si les salariés de ces entreprises sont bien organisés, ils peuvent s’opposer efficacement à la décision du gouvernement. Ce qui importe en l’occurrence n’est pas le nombre, puisque des groupes même minoritaires au sein de l’entreprise peuvent arrêter complètement son activité dès lors qu’ils contrôlent des secteurs stratégiques.

Ainsi, toute politique qui affaiblirait ces corporatismes serait souhaitable : d’un point de vue économique, cela éliminerait des entraves à la croissance et, politiquement, le gouvernement gagnerait une liberté d’action qui peut lui être précieuse en période d’ajustement. On objectera que cette politique soulèvera des résistances, mais il vaut mieux que le gouvernement livre ce combat dans une conjoncture économique satisfaisante, qu’en cas de crise, lorsqu’il est affaibli.

Cette politique peut prendre diverses formes : garantie d’un service minimum, formation d’un personnel qualifié complémentaire, privatisation ou division en plusieurs entreprises concurrentes, lorsque cela est possible."

mercredi 9 juin 2010

Dernier numéro MHP

Le dernier numéro de la revue des Médecins des Hôpitaux Publics, éditée par le SPHP et la FNAP, qui a ouvert ses pages à tous les syndicats de la CPH, avec un éditorial du Dr Pierre Faraggi : Numéro double 225-226.

Leur site est parmi nos liens, n'hésitez pas à y jeter un oeil : Médecins des Hôpitaux Publics (MHP).

dimanche 6 juin 2010

Utilisation du mail

Cet article "L'e-mail personnel en entreprise : ce que dit la loi" résume clairement ce que vous devez savoir quant à l'utilisation de la messagerie électronique dans un cadre professionnel. Extrait :
Qu'il y ait ou non une charte informatique dans l'entreprise (qui indique précisément aux salariés ce qu'ils ont droit de faire et ce qui leur est interdit), que vous utilisiez l'e-mail de votre société ou une adresse personnelle, la jurisprudence estime que le secret des correspondances est primordial.
Et jurisprudence :
Par un arrêt du 22 septembre 2003, le Conseil de Prud’hommes d’Evry a sanctionné une société pour espionnage syndical. Etait en cause l’ouverture de courriers électroniques que des délégués syndicaux s’adressaient.
Pour éviter toute confusion, le forum des droits sur l’internet recommande aux salariés d’inclure le mot « personnel » dans l’objet des mails envoyés ainsi que dans le nom des fichiers joints à chaque fois que l’envoi n’est pas à caractère professionnel.


L'utilisation d'une messagerie personnelle consultable d'un poste possédant une connexion internet reste la meilleure protection contre toute intrusion - à condition de :
  • se déconnecter chaque fois que vous n'utilisez plus le poste ;
  • systématiquement refuser que le navigateur internet que vous utilisez conserve vos informations de connexion (login/mot de passe).
Un petit tour sur le forum des droits internet est également salutaire.